Stéphanie Fuster
Elle a fait le tour du monde avec le portrait dansé qu’Aurélien Bory lui avait composé. Avec Gradiva, celle qui marche, Stéphanie Fuster poursuit sa recherche sur le flamenco, et la manière dont elle peut transformer, en s’appropriant, cet art codifié.
Héroïne d’un court roman de Jensen qui inspira également Freud, Gradiva est le nom donné à une figure féminine représentée sur un bas-relief antique d’un musée de Rome. Stéphanie Fuster donne chair à « celle qui marche vers l’avant », dont le déplacement, fier et déterminé, lui ouvre une voie : celle d’une analyse, d’une décomposition du flamenco qui lui permet de défaire les fils d’une ardente fascination pour une femme extraordinaire, la danseuse de flamenco. En remettant son corps en marche à l’intérieur de la danse flamenca, Stéphanie Fuster démystifie le fantasme, pour écrire, souverainement, sa propre histoire de danseuse et de chorégraphe, un chemin vers la danse.
Stéphanie Fuster se fond dans une vision fantasmée de l’héroïne Gradiva, pour s’y retrouver en creux et écrire en filigrane son parcours d’artiste aventureuse. Rosita Boisseau – Télérama 17.07.2018
Tarif plein | 16 € |
Tarif abonné | 10 € |
Tarif solidaire | 6 € |
Teaser
Distribution
Conception chorégraphique et interprétation : Stéphanie Fuster
Mise en scène : Fanny de Chaillé