Issues d’une famille de la Somme, Adèle et Joséphine Mérigault arrivent en Normandie en suivant leur père, capitaine des douanes à Dives puis à Trouville. Il se retire à Paris mais, après son décès, les deux sœurs décident de revenir à Trouville.
Pieuses, elles choisissent de s’engager dans les œuvres de charité et décident de fonder un hôpital destiné aux marins, et d’aider également les orphelins des marins disparus en mer.
Elles se tournèrent en 1875 vers Deauville qui disposait alors de terrains libres de part et d’autre de l’église
Après avoir construit le premier bâtiment, elles transformèrent leur projet en orphelinat pour les filles de marins et les religieuses Franciscaines de Perrou acceptent de s’en occuper. Quatre sœurs arrivent le 29 juin 1878. Elles doivent d’emblée prendre en charge une dizaine de fillettes.
Après des débuts difficiles, les sœurs reçoivent l’accord de Monseigneur Hugonin, Evêque de Bayeux et de Lisieux en 1881 pour fonder la communauté des Franciscaines de Notre-Dame de la Pitié de Deauville.
L’orphelinat prend officiellement le nom d’Orphelinat Saint-Joseph. La chapelle des sœurs, le porche, le hall et un réfectoire en annexe de l’orphelinat sont construits.
L’orphelinat est transformé en hôpital auxiliaire. Il est alors complètement équipé par la Croix-Rouge et se spécialise en 1916 en centre d’ophtalmologie.
Après avoir soigné plus de mille blessés, l’hôpital ferme le 1er janvier 1919 et retrouve sa fonction d’orphelinat. Avec l’important surplus de matériel médical appartenant à la Croix-Rouge, le comité local fonde un dispensaire dans l’orphelinat.
Construction de la salle Jeanne d’Arc, salle de spectacles et de cinéma, à l’arrière du bâtiment principal.
Les sœurs Franciscaines décident de construire une clinique. Elle comportait 28 lits répartis entre l’entresol et le premier étage. Des sœurs occupaient des cellules sous le toit.
Les sœurs Franciscaines décident de construire une clinique. Plus d’une centaine de religieuses prennent en charge le dispensaire, resté en activité durant toute la guerre et l’occupation allemande.
Création d’une école enfantine et primaire pour filles. Création d’une école ménagère pour filles et de trois sections : Certificat d’études, CAP ménager, CAP couture.
L’orphelinat devient Lycée d’Enseignement Professionnel, sous contrat avec l’Etat.
Un nouveau couvent et une chapelle ont été construits pour les sœurs (entre 2008 et 2010) sur l’emplacement du potager. Plusieurs vitraux dont le grand vitrail de l’ancienne chapelle sont déposés et intégrés dans ce nouveau bâtiment.
Le 15 décembre 2011, les sœurs quittent le bâtiment historique et emménagent dans le nouveau couvent.
La Ville de Deauville manifeste son intérêt pour l'acquisition du couvent, du pavillon Bestia-Monrival et de l'aumônerie de la Congrégation des sœurs Franciscaines à Deauville.
2013, le Festival de résidence photographiques de Deauville Planche(s) Contact investit les salles du rez-de-chaussée et la chapelle, où il y est également donné deux représentations du "Journal d'un fou" de Gogol (2014).
Remise du programme architectural, technique et scénographique du concours de Maîtrise d'œuvre pour la réalisation d'un équipement culturel sur l'ancien site de la congrégation des sœurs Franciscaines à Deauville.
L'agence Moatti & Rivière est lauréate du concours d'architecture au mois de juin 2015.
Le chantier des Franciscaines est lancé et les travaux débutent au mois de janvier 2018
Les Franciscaines ouvrent au public et présente leur exposition inaugurale : Sur les chemins du paradis.