Christophe Ono-dit-Biot

Entre souvenirs d’enfance, petites mythologies marines, trésors de littérature et bestiaire aquatique, Christophe
Ono‑dit‑Biot nous offre une fascinante déclaration d’amour à la mer et à ses merveilles.

« Tout le monde sait, aujourd’hui, combien la mer nous est essentielle. Essentielle, même, à notre survie. Mais sait-on que si la mer meurt, c’est aussi un imaginaire qui meurt ? Un immense réservoir de connaissances, mais aussi de rêves, d’aventures, d’émerveillements, de littérature, d’oeuvres d’art, d’expériences fondatrices qui ont toujours permis aux êtres humains de donner corps à leurs désirs d’ailleurs, de recommencement, de sagesse ? C’est cet imaginaire que je veux, ici, partager, en racontant ma mer intérieure à travers quelques histoires d’eau. Ces textes, j’aurais pu les glisser dans des bouteilles confiées aux vagues. Ils dessinent les contours d’un cabinet de curiosités personnel et nomade, le petit musée aquatique que je porte en moi. Puisse-t-il donner à d’autres des raisons supplémentaires d’aimer la mer. »

Christophe Ono-dit-Biot est né au Havre en 1975. Écrivain et journaliste, agrégé de lettres, il est l’auteur de sept romans dont Birmane (Prix Interallié 2007), Plonger (Grand Prix du roman de l’Académie française et Prix Renaudot des lycéens 2013), a signé deux livres avec les artistes Enki Bilal et Adel Abdessemed, et un essai sur l’Antiquité, La Minute antique.